Ils étaient 9 bénévoles en ce samedi enneigé à donner de leur temps et de leur énergie pour charrier 15 tonnes de fumier environ dans les châssis des deux serres à plants de la ferme.
9 bénévoles bien motivés que nous remercions chaleureusement ! Sans eux, pas de possibilité d’avoir des tomates prêtes en mai !
En effet, le fumier déposé dans les châssis va monter en température, conséquence de la décomposition de la paille (carbone) au contact des déjections animales (azote). Car le carbone a besoin de l’azote pour entamer ce processus de compostage. La température va atteindre un pic de 70°C environ, pour ensuite redescendre et se stabiliser à 20°C pendant quelques semaines, température idéale pour faire germer tomates, poivrons, piments, et autres plantes ayant besoin de chaleur.
C’est ce que l’on appelle la technique de la couche chaude. Elle sera à nouveau brassée et arrosée à plusieurs reprises durant le printemps pour poursuivre la décomposition et ainsi maintenir une température douce pour les plants et semis.
Le fumier vient d’un élevage de génisses situé sur la commune. Car la quantité de fumier produite par les brebis de Florian suffit à peine à fertiliser les prairies et champs de céréales de la ferme.